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Trois clés pour craquer le code de la collaboration

« Tout le monde veut aller au ciel, mais personne ne veut mourir, » disait la chanson. Il en va de même pour la collaboration. Tout le monde la souhaite, mais rares sont ceux prêts à se remettre en question pour faciliter sa réussite.

« L’enfer, c’est les autres! »

Récemment, un dirigeant qui se disait pour la collaboration, mais qui déplorait le manque de collaboration de ses collègues, sans réaliser qu’il était lui-même perçu comme étant peu collaborateur. Comme l’écrivait Jean-Paul Sartre, dans sa pièce Huis clos : « L’enfer, c’est les autres! »

Trois conseils pour mieux collaborer

Alors, cela est sans doute plus facile à dire qu’à faire, mais défaire les silos pour collaborer davantage est essentiel. Mon expérience et mes recherches m’ont permis de dégager trois clés qui sont décisives pour craquer le code de la collaboration :

1. Valeur.

Faites de la collaboration une valeur fondamentale. Non pas une valeur écrite ou dite du bout des lèvres, mais une valeur véhiculée constamment par les hauts dirigeants et les gestionnaires. Une valeur qui s’exprime par des attitudes, des gestes et des décisions observables.

Exemple : Initiez régulièrement des rencontres qui impliquent les gens de plusieurs secteurs et participez-y activement avec des interventions qui visent à écouter chacun et à bâtir des consensus.

2. Pratiques.

S’en remettre au bon vouloir de chacun pour améliorer la collaboration, c’est risquer de grandes déceptions. Trop de raisons valables militent pour justifier un manque de collaboration (« on est trop occupé. », « cela prend trop de temps, est trop compliqué. », « on a déjà essayé. », « avec eux cela ne donne rien. », etc.).

Une des clés est de structurer la collaboration. Mettez en place des objectifs, des tableaux de bord, des comités, des équipes multidisciplinaires, des rencontres tenues à des fréquences fixes, des indicateurs et des mécanismes pour :

  • Capter les problèmes, les enjeux et les opportunités soulevés par les employés, les clients et les partenaires;
  • Traduire ces problèmes ou opportunités en actions;
  • Escalader rapidement au niveau hiérarchique approprié la prise de décision;
  • Mettre en place les solutions et développer des innovations qui impliquent les acteurs concernés;
  • Structurer les rencontres pour qu’elles favorisent le travail collaboratif.

3. Habiletés.

Encore faut-il savoir s’y prendre pour initier et soutenir la collaboration. Qui peut prétendre avoir vraiment appris ou maîtrisé les habiletés suivantes?

  • Exprimer ses points de vue et ses besoins dans des mots qui favorisent l’échange;
  • Écouter réellement la perspective de l’autre;
  • Tenir efficacement des conversations difficiles quand les différends et les émotions sont élevés;
  • Créer et soutenir un climat d’échange quand les intérêts divergent;
  • Savoir explorer de nouvelles solutions qui visent à satisfaire les intérêts mutuels.

Si les silos et le manque de collaboration représentent des enjeux dans votre organisation, évaluer dans quelle mesure ces clés sont en place. Elles représentent un premier pas. Il s’agit ensuite de « collaborer » pour mettre en place des mesures qui comblent les écarts observés.

Manon Champagne,
Co-fondatrice, présidente et conseillère stratégique
Aplus

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