La gestion du changement telle qu’on la connaît suffit-elle pour réussir les projets et les transformations d’entreprise? Mon expérience démontre que non. Une gestion du changement durable s’impose.
La gestion du changement traditionnelle aide sans aucun doute, mais elle doit être reconnue à des niveaux stratégiques et surtout prise en charge par la majorité, et non une minorité, des individus dans l’organisation pour atteindre les résultats attendus des nombreux changements. Qu’est-ce qui compte après tout : livrer un projet ou atteindre les résultats?
Le cadre de référence DO-IT développé par Aplus s'appuie sur un modèle de gestion du changement qui propose une approche beaucoup plus globale. On y retrouve bien entendu l’analyse du changement en soi (impacts, parties prenantes, portée et risques organisationnels) ainsi que les accélérateurs traditionnels que sont la formation, l’organisation du travail et la communication.
Ces éléments, qui ne représentent qu’une partie des pratiques requises pour réussir un changement, sont ceux qui peuvent être traditionnellement délégués à des spécialistes en gestion du changement.
Cela permet, dans un premier temps, de cerner :
Pour qu'un changement atteigne ses objectifs et perdure, tous les gestionnaires concernés par le changement doivent assumer la gestion opérationnelle des éléments qui les touchent.
Pour des changements durables, il faut donc davantage d’implication et d’imputabilité des gestionnaires de tous les niveaux. Ils doivent comprendre :
L'implication des gestionnaires est un investissement dont l’entreprise touchera les dividendes au centuple après l'implantation d'un changement.
Après tout, s'il n'est pas responsable de livrer un projet, il est toujours imputable, dans les mois et les années qui suivent, pour l'obtention des résultats attendus de ce changement.
Avec les milliards de dollars investis en projets de changement chaque année, la prise en charge par les gestionnaires devrait être encouragée et valorisée par l’organisation.
Tout cela nous mène au rôle clé que la haute direction doit jouer du début à la fin. Ce rôle ne se limite pas à faire quelques annonces et soutenir le projet du bout des doigts. Ces rôles clés seront l’objet du deuxième blogue sur le sujet.
Manon Champagne,
Co-fondatrice, présidente et conseillère stratégique
Aplus